Grâce à l'essor de la photographie numérique, l'astrophotographie a connu un véritable boom ! En Belgique aussi, nous avons des astrophotographes de renommée mondiale (pensez à un Karel Teuwen).
Des caméras de plus en plus sensibles, des logiciels impressionnants, des optiques de télescope optimisées, des montures de suivi précises combinées à un "auto-guidage" et même des télescopes télécommandés : tout cela permet d'obtenir les résultats les plus époustouflants.
MAIS : ne sous-estimez pas la technicité de cette photographie, surtout à des distances focales plus longues (lire "grands télescopes") !
C'est pourquoi nous recommandons souvent de commencer par des focales plus courtes, afin de maîtriser les techniques de base : téléobjectifs, objectifs standard, grand angle,... Et surtout en combinaison avec nos systèmes de suivi compacts.
Notre gamme comprend quelques caméras spécialisées, et surtout de nombreux téléobjectifs qui ont fait leurs preuves en astrophotographie - avec un accent sur les systèmes Canon EF.
ZWO S50 SeeStar
"L'astrophotographie pour les nuls" ou bouffée d'air frais dans notre hobby ? Chacun aura son propre avis sur la question, mais il est clair que nous verrons de plus en plus d'appareils de ce type dans les années à venir.
Le site web de Mira propose déjà un bel article (en Néerlandais) sur l'"EAA" (Electronically Assisted Astronomy), mais voici le dernier-né de la famille...
Des "machines d'astrophotographie entièrement automatiques", c'est ainsi qu'on pourrait les appeler (mais avouez que ça fait un peu long :-)).
Plus besoin (et plus moyen!) de regarder dans le télescope : seulement de la photographie (Lune, ciel profond et même taches solaires grâce à un filtre solaire inclus). Mais il le fait tout seul : depuis le smartphone ou la tablette, vous choisissez le sujet dans le ciel - et après un peu de calibration et de recherche, le SeeStar commence à prendre des images de manière autonome - et continue de les additionner. Vous les voyez apparaître sur l'écran en temps réel et pouvez donc - littéralement - prendre les plus belles photos du ciel depuis le confort de votre fauteuil (veillez simplement à vérifier de temps en temps qu'il ne pleut pas!)
L'instrument est doté d'un objectif ED de 50 mm et, surtout, d'un capteur Sony IMX462 faisant des images de 1920x1080 pixels, ce qui correspond parfaitement à l'écran d'un smartphone moderne.
Prix de la location : 50 euros/mois (caution : 200 euros).
ASI1600MC Pro caméra CMOS refroidie (couleur)
Les appareils photo reflex modernes permettent déjà de réaliser de très belles prises de vue astro, mais pour obtenir les meilleurs résultats, rien ne vaut un appareil photo CCD ou CMOS (refroidi) spécialisé. En raison de la température plus basse du capteur, le bruit (électronique) est considérablement réduit, ce qui permet des temps d'exposition beaucoup plus longs.
L'ASI1600MC utilise un capteur de 16 mégapixels et peut théoriquement refroidir jusqu'à 45°C en dessous de la température ambiante !
N'oubliez pas que ces caméras ne peuvent pas fonctionner de manière autonome : elles doivent être pilotées à partir d'un ordinateur portable (ou, pour ceux qui sont réticents à le faire, par exemple à partir de l'ingénieux AsiAir). Il faut donc installer les pilotes et les logiciels nécessaires...
Vous pouvez monter cette caméra spécialisée derrière un télescope, mais aussi -via une bague intermédiaire séparée- derrière n'importe quel objectif Canon ED (que vous pouvez bien sûr aussi louer chez nous :-)).
Prix de location : 50 euros/mois (caution : 200 euros).
Copyright Mischa de Lint (avec un objectif Pentax de 75 mm loué)
Caméra planétaire couleur ASI224MC
La photographie de la lune et des planètes présente un autre défi : il ne s'agit pas ici d'objets peu lumineux (qui nécessitent donc de longs temps de pose), mais d'objets relativement petits. Nous voulons donc grossir autant que possible, mais nous nous heurtons à des limitations dues à l'atmosphère terrestre turbulente.
Pour cette branche de l'astrophotographie, nous ne prendrons donc pas de photos individuelles (parce qu'elles seront de toute façon brouillées par les turbulences de l'air), mais nous réaliserons des films, chacun composé de centaines, voire de milliers d'images individuelles. Le logiciel d'ASI peut être utilisé pour cela, mais aussi le très puissant (et gratuit) Firecapture.
En utilisant des logiciels spécialisés tels que Registax ou AutoStakkert, nous enlèverons les moins bonnes images et nous superposerons les autres !
Cette ASI224MC de la célèbre marque ZWO utilise le capteur IMX224 de Sony (1304x976 pixels). Un niveau de bruit remarquablement faible, des pixels plutôt fins (3,75 µm) et une lecture rapide (jusqu'à 150 fps avec une connexion USB3) en font un modèle d'entrée de gamme idéal, qui n'est pas non plus trop exigeant pour l'ordinateur portable utilisé (ou le smartphone/tablette : via un câble USB-on-the-Go, vous pouvez également utiliser la caméra sous Android !)
Prix de location : 40 euros/mois (dépôt de garantie : 160 euros).
Caméra planétaire couleur Player One Uranus-C
Plus récente et un peu plus performante, la caméra Uranus-C de la (nouvelle) marque Player One utilise le capteur IMX585 de Sony. Des pixels encore plus fins (2,9 µm) le rendent d'autant plus adapté aux télescopes plus courts, tandis que le capteur plus grand (8,3 mp) permet de filmer la Lune entière, par exemple.
À cette pleine résolution, il atteindra encore une vitesse respectable de 47 images par seconde (si la connection USB de votre ordinateur portable le supporte, bien sûr), mais cette vitesse peut être augmentée de façon très significative en utilisant la fonction "ROI" ("Region of Interest"). Surtout si vous voulez filmer une planète, vous n'avez besoin que d'une petite partie de l'image après tout.
Prix de la location : 50 euros/mois (caution : 200 euros).
135mm f/2.0 Samyang (pour Canon EF, aussi pour capteur plein format)
Considéré par de nombreux astrophotographes expérimentés comme le compromis ultime entre le prix, la netteté, la vitesse et l'échelle d'image !
La longueur focale de 135 mm ne pose pas encore trop d'exigences en matière de précision de suivi, mais elle est suffisante pour bien mettre en valeur un grand nombre d'objets (pensez à la nébuleuse d'Andromède, aux Pléiades, à la nébuleuse d'Orion, à h&Chi Persei, mais aussi à bon nombre de nébuleuses peu lumineuses dans et autour de la Voie Lactée).
Bien entendu, il s'agit d'un objectif purement manuel (pas d'autofocus, mais nous ne l'utilisons quand-même pas en astrophotographie), sur lequel un réglage fin supplémentaire a été monté (impression 3D) pour rendre la mise au point encore plus précise.
Celui-ci est également équipé d'une "queue d'aronde" afin que le téléobjectif puisse être placé directement sur une monture de suivi (plutôt que via l'appareil photo lui-même, ce qui offre un meilleur équilibre).
Poids total : 1 100 grammes.
Prix de location : 45 euros/mois (caution : 180 euros).
Canon EF 200mm f/2.8 L II USM (pour Canon EF, aussi pour capteur plein format)
Peut-être le meilleur téléobjectif Canon (encore abordable) pour l'astrophotographie ! Ce 200 mm est encore maniable (890 grammes), suffisamment lumineux et très net (je l'utilise moi-même à f/3,2 ou f/3,5).
Sur des objets très lumineux, l'autofocus peut encore être utilisé, mais en astrophotographie, on préfère généralement la mise au point manuelle. C'est pourquoi il a été équipé d'une vis micrométrique pour une mise au point encore plus fine.
Prix de location : 45 EUR/mois (caution : 180 EUR).
Sigma 300mm f/2.8 EX APO HSM DG (pour Canon EF, aussi pour capteur plein format)
Si vous souhaitez un peu plus de distance focale, optez pour cet objectif Sigma ! Encore une fois, il s'agit d'un objectif f/2.8 très rapide, et ça se remarque en regardant le poids (2600 grammes déjà !), mais l'ensemble reste néanmoins beaucoup plus maniable que la plupart des télescopes.
Sur les objets brillants, vous pouvez théoriquement utiliser l'autofocus, mais la mise au point manuelle est toujours recommandée. C'est pourquoi celui-ci a également été équipé d'un réglage micrométrique externe (vive l'imprimante 3D !).
Prix de location : 45 €/mois (caution : 180 €).
Samyang 85mm f/1.4 (pour Canon EF, aussi pour capteur plein format)
En photographie "normale", un 85 mm est connu comme l'objectif idéal pour les portraits, mais en astrophotographie, c'est aussi une longueur focale très pratique. Les grandes nébuleuses de la Voie lactée, les petites constellations, mais surtout les belles conjonctions et les combinaisons de plusieurs objets : ce Samyang manuel est idéal pour cela.
Et avec un poids de 510 grammes, c'est un poids plume comparé aux téléobjectifs ci-dessus, ce qui le rend idéal pour être combiné avec des systèmes de suivi très compacts (comme la Vixen Polarie).
Prix de location : 35 euros/mois (dépôt de garantie : 140 euros).
Canon EF 35mm f/2.0 (pour Canon EF, aussi pour capteur plein format)
L'objectif léger idéal pour ceux qui souhaitent photographier des constellations entières ou des sections de la Voie lactée. Très compact et léger, il est également idéal pour ceux qui voyagent en avion vers une destination de vacances loins des lumières des villes.
N'oubliez pas de la combiner à l'un de nos systèmes de suivi compacts (comme la Vixen Polarie).
Prix de location : 35 euros/mois (caution : 140 euros).
Irix 15mm f/2.4 Firefly of Samyang XP 14mm f/2.4 (tous les deux pour Canon EF, aussi pour capteur plein format)
Si vous voulez vraiment photographier de très grands pans de ciel ! Idéal pour les timelapse nocturnes, en particulier pendant les mois d'été lorsque les plus belles parties de la Voie Lactée sont visibles (sans pour autant oublier la région autour d'Orion en hiver!)...
Prix de location : 35 euros/mois (caution : 140 euros).